En ce jour de veille de Yom Kippour, les kaparot ont commencé dès l’aube dans les quartiers ultraorthodoxes. À Jérusalem, les ruelles de Mea Shearim, Geula et Bucharim se sont animées ce matin avec l’installation de stands encadrés par des associations. Sur la rue Shivtei Israel et près du marché de Mahane Yehuda, les responsables communautaires organisent l’abattage et la distribution des volailles aux familles nécessiteuses avant la tombée de la nuit.
À Bnei Brak, l’effervescence est visible autour de la rue Rabbi Akiva et des yeshivot comme Ponevezh. Des bénévoles, identifiables par leurs gilets, gèrent aujourd’hui l’afflux des familles et orientent les personnes vers des zones balisées par la municipalité. Des camions frigorifiques stationnés sur place collectent les volailles pour redistribution avant le début du jeûne.
À Ashdod, dans les quartiers religieux Alef, Zayin et Tet, les kaparot se déroulent depuis ce matin sur les parkings de synagogues hassidiques et séfarades. À Safed, les familles se sont rassemblées près des écoles religieuses de la vieille ville avant midi, sous supervision rabbinique.
Dans les villes mixtes ou laïques, l’ambiance est différente. À Tel-Aviv, Ramat Gan ou Givatayim, aucun stand avec volailles n’a été autorisé aujourd’hui. Dans plusieurs synagogues orthodoxes de Florentin, Neve Shaanan ou Ramat Aviv Guimel, la kapara se fait avec de l’argent, immédiatement reversé via des caisses communautaires.
La version numérique connaît également un pic ce lundi. Les plateformes de Kupat Ha’Ir, ZAKA, Leket Israël ou Yad Sarah enregistrent une hausse des dons depuis ce matin. Le geste symbolique est fait à domicile, puis l’argent transféré en temps réel à des familles identifiées avant l’entrée du jeûne.