« Nous sommes déjà là », a déclaré Mohammad Mustafa dans un entretien à Reuters.
Selon le plan américain, la gestion de la bande de Gaza doit être confiée à un comité palestinien sous supervision internationale, à condition que l’AP mette en œuvre plusieurs réformes internes prévues depuis le plan de paix de 2020.
En attendant, Ramallah se prépare activement. Mohammad Mustafa a confirmé que 5 500 policiers palestiniens seront formés en Égypte, dans le cadre d’un nouveau corps de sécurité pour Gaza, avec l’objectif d’atteindre à terme 10 000 agents : « De nombreux pays, notamment arabes, estiment que l’Autorité palestinienne doit être responsable à Gaza, car c’est la seule option praticable »
Des responsables du Hamas ont, de leur côté, indiqué soutenir une implication de l’AP dans la gestion de la bande de Gaza, qu’ils jugent préférable à une tutelle étrangère, mais Israël, selon Sabri Saidam, cadre du Fatah interrogé par Reuters, s’oppose au retour de l’Autorité palestinienne à Gaza afin de préserver la division entre la Judée-Samarie et l’enclave.
« Les pays arabes, eux, soutiennent ce retour. Leurs relations avec Ramallah n’ont jamais été aussi bonnes », affirme Saidam.