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''Interdit aux Israéliens'': nouveau cas de discrimination contre des Israéliens

Un autre cas révoltant de discrimination contre des Israéliens, uniquement en raison de leur nationalité israélienne, a été révélé le week-end dernier, cette fois en provenance du Japon.

2 minutes
16 octobre 2025

ParGuitel Benishay

''Interdit aux Israéliens'': nouveau cas de discrimination contre des Israéliens
Photo: IStock

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Merona, consultante et organisatrice de circuits touristiques pour les touristes israéliens au Japon, âgée de 28 ans, a partagé le week-end dernier dans un groupe Facebook comptant 26000 membres un échange qu'elle a eu avec le directeur d'Hakuba Lodge Co-op, un complexe d'hébergement dans la région de la station de ski populaire d'Hakuba au Japon. Dans le cadre de son travail, elle avait demandé des informations sur l'hébergement pour ses clients.

Elle a été stupéfaite de découvrir la réponse du directeur, un dénommé Justin, qui n'est pas d'origine japonaise mais australien: ''Nous avons pris la décision commerciale de ne plus accepter de réservations de la part de citoyens israéliens. Nous ne sommes pas à l'aise avec ce que votre pays impose au peuple de Palestine et nous pensons qu'il est injuste que vous preniez des vacances alors que ceux qui vivent à côté de chez vous n'ont pas où dormir et ont faim''.

Merona a décidé de publier cet échange afin de prévenir les touristes israéliens de ne pas s'approcher de ce complexe d'hébergement.
Suite à cette publication, des internautes ont laissé de commentaires négatifs sur le complexe, suscitant la colère du directeur qui a ensuite menacé Merona d'appeler à son boycott professionnel.

Merona a déposé une plainte pour discrimination devant la justice japonaise puisque l'attitude de ce directeur est contraire à la loi et a contacté l'ambassade d'Israël à Tokyo.

Elle a tout de même tenu à clarifier: "Je suis citoyenne japonaise et je vis actuellement au Japon. Je travaille dans le tourisme auprès du public israélien. Il est important pour moi de préciser qu'il s'agit d'un cas très exceptionnel qui va à l'encontre du principe d'hospitalité ancré dans la culture japonaise, et en tant que tel, je ne suis pas surprise qu'il s'agisse d'une personne qui n'est même pas japonaise. Son comportement ne reflète absolument pas l'attitude générale envers les Israéliens au Japon, mais plutôt un cas ponctuel d'une personne étrangère qui agit là-bas de manière non professionnelle. Le Japon est l'un des seuls pays qui restent calmes et où les Israéliens peuvent voyager et vivre tranquillement sans craindre de discrimination de ce type, et j'ai bien l'intention de m'assurer que ce cas soit traité", a-t-elle clarifié.

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