S’exprimant au Musée de l’Holocauste à Washington, à l’occasion de la commémoration des deux ans de l’attaque du 7 octobre, l’envoyé spécial américain Steve Witkoff a livré un témoignage surprenant. Selon lui, lors de son déplacement dans la bande de Gaza, plusieurs habitants seraient venus à sa rencontre pour lui confier qu’ils aspiraient à « la paix, la stabilité et un avenir meilleur pour leurs enfants ».
Dans un contexte de chaos interne à Gaza — marqué par des exécutions sommaires et des affrontements entre clans et organisations armées — Witkoff a voulu rappeler qu’aucun règlement durable ne serait possible sans répondre aux besoins fondamentaux de la population civile. « Les habitants de Gaza doivent pouvoir vivre dignement, sinon il n’y aura pas de paix sur le long terme », a-t-il insisté.
Il a également fixé une ligne rouge claire : « Le Hamas doit se désarmer sans équivoque. Il n’a plus d’avenir à Gaza comme auparavant. »
Une déclaration rare de la part d’un haut responsable américain — qui laisse entrevoir une stratégie mêlant fermeté sécuritaire et exigence humanitaire.