Après le refus de l'Indonésie de délivrer des visas aux athlètes israéliens, le CIO a dénoncé dans un communiqué au ton ferme, une « violation flagrante de la Charte olympique », rappelant que l’égalité et la neutralité politique sont au cœur de l’esprit sportif. Désormais, aucune compétition ni réunion internationale ne pourra se tenir en Indonésie sans garantie d’accès pour tous les athlètes, « quelle que soit leur nationalité ».
Depuis New York, la présidente du Comité olympique israélien, Yaël Arad, a salué une décision « courageuse et juste » : « Les athlètes israéliens continueront de se tenir fièrement sur les plus grandes scènes du monde. Le sport mondial repose sur des valeurs de respect, d’équité et d’unité. »
Cette affaire, déclenchée par la pression d’organisations islamistes et de l’opinion publique indonésienne après les combats à Gaza, ternit les ambitions internationales de Jakarta. Le message venu de Lausanne est clair et bienvenu : tant qu’un pays exclura des sportifs pour des raisons politiques, il n’aura pas sa place dans la famille olympique.