"Tu as été le premier à comprendre la situation et à agir. À mobiliser toute une région face au scénario d'horreur qui s'est abattu sur Israël", a rappelé le chef d'état-major, Eyal Zamir, dans son éloge funèbre pour le lieutenant-colonel Assaf Hamami, z'l.
Le 7 octobre, Hamami était à la base de la brigade de Gaza avec son fils de 6 ans. Lorsque l'attaque du Hamas a commencé, il a immédiatement compris que le pays était en guerre. Il a confié son enfant aux soldats de la base avant de partir au combat, d'où il ne reviendra pas vivant. Il est le plus haut gradé à être tombé au combat ce samedi noir. Son corps a été enlevé par les terroristes et détenu dans la Bande de Gaza pendant plus de deux ans.
Ilan, son père, a révélé ce que son fils lui avait dit : "Si je tombe en captivité - je n'irais pas vivant. Et encore une demande - ne faites pas d'accord pour moi. Assaf, nous n'avons respecté ta demande qu'en partie. Car tu n'es pas tombé seul et tu n'es pas entré en captivité seul, c'est pourquoi un accord a été conclu".

Assaf Hamami, z'l. Photo: Famille
"Hamami, dans les champs de Nirim, la récolte a été récoltée cette saison aussi. Des familles sont entrées dans de nouvelles maisons construites entre les allées du kibboutz, portant des bébés qui grandiront dans la maison dont toi et tes combattants avez assuré la renaissance. Repose en paix, héros de guerre. La victoire a été obtenue, et nous continuons à nous battre pour continuer à vaincre. Nous porterons le commandement 'être bons - être Hamami' - pour toujours", a encore déclaré Eyal Zamir.
Des centaines de personnes, proches, anonymes, civils, militaires ont accompagné Assaf Hamami vers sa dernière demeure. Parmi elles, les anciens chefs d'état-major Herzi Halévy, Gadi Eizenkott, Benny Gantz mais aussi le coordinateur du gouvernement pour les otages et les disparus, Gal Hirsch et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant.
Le Président de l'Etat, Itshak Herzog, était aussi présent et a prononcé quelques mots en hommage à ce grand combattant.
Au moment où il a été mis en terre, a été diffusé le message radio que le lieutenant-colonel a transmis ce matin du 7 octobre, quand il a été le premier à déclarer la guerre: "Nous sommes en guerre, mobiliser les équipes de veille, mobiliser les équipes de défense des camps des localités, mobiliser les unités spéciales, nous sommes en guerre", avait-il déclaré à la radio.