Netanyahu a évoqué dans son discours les « nouveaux dangers » qui planent sur la région, en particulier les manœuvres d’Ankara et de Doha pour accroître leur présence non seulement à Gaza. Deux pays, connus pour leur soutien aux mouvements islamistes tels que le Hamas et les Frères musulmans, qui cherchent à jouer un rôle central dans la gestion de Gaza une fois les combats terminés. Israël observe avec inquiétude ce rapprochement entre la Turquie, le Qatar et les organisations terroristes palestiniennes, qu’il considère comme un risque stratégique croissant.
Netanyahu a souligné qu’Israël agit activement pour contrecarrer ces menaces, même si tous les détails ne sont pas rendus publics :« Tout ne se sait pas, et tout ne sera pas su, il faut rester vigilant face aux changements régionaux susceptibles de déstabiliser la sécurité d’Israël.».
Enfin, le Premier ministre a reconnu des divergences de vue entre Jérusalem et Washington. Alors qu’Israël voit dans l’implication turque et qatarie une source de danger, l’administration Trump adopte une approche plus conciliante, maintenant des relations étroites avec Ankara et Doha.