De nouvelles révélations diffusées mercredi soir par Kan 11 affirment que le Hamas détient des informations exhaustives concernant les quatre otages israéliens décédés dont les corps n’ont toujours pas été restitués. Selon ces responsables, ces données incluent également des otages détenus par l’organisation terroriste du Jihad islamique, preuve que les groupes armés palestiniens coopèrent ou partagent des informations sur cette question hautement sensible.
Les sources insistent : aucune concession ne doit être faite. « Ils doivent tous être ramenés — jusqu’au dernier », déclarent-elles, appelant à intensifier la pression diplomatique, militaire et internationale sur le Hamas. L’objectif : obtenir une avancée, alors que les négociations sur les otages piétinent depuis plusieurs semaines.
En parallèle, des recherches seraient actuellement menées en coordination entre des représentants de la Croix-Rouge et le Hamas, dans le cadre d’efforts plus larges visant à résoudre les dossiers des otages et des disparus. Cette coopération indirecte témoigne de la complexité du dossier, alors que chaque information est soigneusement contrôlée par les organisations terroristes.
Selon le quotidien Asharq Al-Awsat, parmi les quatre otages décédés, un serait entre les mains du Hamas, un autre détenu par le Jihad islamique, tandis que les deux derniers se trouveraient dans une zone sous contrôle israélien, à l’est de la « ligne jaune ». Une donnée particulièrement sensible, qui interroge sur les circonstances de leur disparition et sur les difficultés rencontrées par les équipes de recherche depuis des mois.
Pour les familles, ces informations relancent l’espoir d’un dénouement, mais elles soulignent aussi l’urgence. À plus d’un an des massacres du 7 octobre, la société israélienne continue de faire du retour des otages — vivants ou décédés — une priorité nationale