L’apparition d’Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale et chef d’Otzma Yehudit, portant une épingle dorée en forme de nœud coulant à la Knesset, a déclenché une nouvelle controverse politique. Le symbole, perçu par de nombreux observateurs comme une référence explicite à la peine de mort, a ravivé un débat sur la limite entre communication politique et responsabilité institutionnelle.

La broche dorée portée par Itamar Ben Gvir le ministre de la Sécurité nationale
Selon plusieurs médias israéliens, l’accessoire a immédiatement attiré l’attention car il évoque un instrument d’exécution rarement associé à la communication d’un responsable public. Ses soutiens estiment qu’il s’agit d’un message clair en faveur d’une politique sécuritaire renforcée face au terrorisme. Ses critiques, au contraire, y voient un choix inapproprié susceptible de nuire à l’image d’Israël à l’étranger, rappelant que même lors de l’exécution d’Adolf Eichmann en 1962, aucun responsable politique n’avait arboré un symbole de ce type (sources : Ynet, Haaretz, 10–11 décembre 2025).
Des commentateurs soulignent également que cette polémique met en lumière une confusion possible entre le moyen et la finalité : la peine de mort étant un outil juridique débattu à la Knesset, et non un emblème politique. D’autres y lisent surtout une stratégie de visibilité destinée à renforcer la présence de Ben Gvir sur les réseaux sociaux et auprès de son électorat.
Ce débat révèle une fois de plus la sensibilité entourant les symboles dans la vie politique israélienne, où un simple accessoire peut devenir un enjeu national et diplomatique.