Au lendemain de l'attaque meurtrière survenue lors des célébrations de Hanoucca sur la plage de Bondi à Sydney, la police australienne a dévoilé ce lundi de nouveaux éléments de l'enquête qui révèlent l'ampleur de la menace terroriste.
L'enquête a permis de découvrir que les assaillants avaient préparé une attaque bien plus dévastatrice que prévu. Au total, six armes à feu et trois engins explosifs improvisés ont été retrouvés sur les lieux. Deux bombes actives ont été neutralisées dimanche par les artificiers, tandis qu'une troisième a été localisée et désamorcée lors des fouilles complémentaires.
Selon la chaîne australienne ABC, l'un des terroristes, Naveed Akram, était sous surveillance des services de renseignement australiens (ASIO) depuis six ans en raison de ses liens avec une cellule de l'État islamique en Australie. Les enquêteurs ont découvert un drapeau de l'EI dans le véhicule des assaillants et estiment que les deux terroristes avaoent prêté allégeance à l'organisation avant de passer à l'acte.
En 2019, Akram était surveillé pour ses connexions avec Isaac al-Matri, qui s'était autoproclamé commandant de l'EI en Australie. Ce dernier purge actuellement une peine de sept ans de prison.
Des responsables israéliens ont confié au Telegraph britannique qu'ils soupçonnent une implication iranienne dans l'attaque. Ils examinent également d'éventuels liens avec le Hezbollah, le Hamas et une organisation terroriste pakistanaise.