Dans une déclaration conjointe publiée ce samedi depuis Miami, l'envoyé américain Steve Witkoff, aux côtés du Premier ministre qatari, du ministre turc des Affaires étrangères et du chef des services de renseignement égyptiens, a annoncé la mise en place prochaine d'un gouvernement intérimaire à Gaza.

« Nous œuvrons à la mise en place et au fonctionnement rapide d'un Conseil de la paix, gouvernement intérimaire à Gaza », a déclaré Witkoff dans un message publié sur le réseau X. Les quatre parties appellent tous les acteurs concernés "à respecter leurs engagements, à faire preuve de retenue et à coopérer avec le mécanisme de surveillance du cessez-le-feu".

L'envoyé américain a souligné que de nouvelles consultations se poursuivront dans les semaines à venir afin de faire progresser la mise en œuvre de la deuxième phase du plan de paix.

Witkoff a dressé un bilan positif de la première phase : « Elle a permis des progrès, notamment un renforcement de l'aide humanitaire, la restitution des corps des otages, un retrait partiel des forces israélienne et une réduction des hostilités. »

Concernant la deuxième phase, les discussions ont porté sur « la possibilité de mettre en place un organe de gouvernance à Gaza, sous l'autorité unifiée de Gaza, afin de protéger les civils et de maintenir l'ordre public ».

Les quatre parties ont également évoqué les moyens d'intégration régionale, incluant « la facilitation du commerce, le développement des infrastructures et la coopération en matière d'énergie, d'eau et d'autres ressources partagées, éléments essentiels au redressement de Gaza, à la stabilité régionale et à la prospérité à long terme ».

Au nom des États-Unis, du Qatar, de l'Égypte et de la Turquie, Witkoff a réaffirmé : « Nous réaffirmons notre plein engagement en faveur de la mise en œuvre intégrale du plan de paix en 20 points du président Trump. »

Dans la même journée, le chef des renseignements turcs à rencontré un haut responsable du Hamas dans l'optique de faire progresser l'application de la seconde phase du plan Trump.

Washington exerce des pressions sur Israël afin de faire avancer la seconde phase du plan Trump, ce à quoi Jérusalem s'oppose en arguant que le corps de l'otage Ran Gvili n'a toujours pas été restitué ce qui signifie que la première phase du plan n'est pas encore achevée. L'Etat hébreu réclame en outre du Hamas qu'il s'engage à déposer les armes.

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