Israël

100 Gazaouis ont émigré en Indonésie pour travailler

Le programme d’émigration volontaire de la Bande de Gaza a commencé avec un projet pilote

2 minutes
26 mars 2025

ParGuitel Benishay

100 Gazaouis ont émigré en Indonésie pour travailler
Photo by Flash90

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Le programme d’émigration volontaire de la Bande de Gaza a commencé avec un projet pilote. Hier (mardi), 100 Gazaouis sont partis pour l’Indonésie où ils travailleront dans le secteur du bâtiment.

Ce projet pilote est mené par le coordinateur des actions du gouvernement dans les territoires (COGAT) sous la direction du général Ghassan Alian. Il vise à encourager les Gazaouis à émigrer de leur plein gré vers l’Indonésie. Si l’expérience est concluante, elle devrait permettre à de nombreuses personnes de quitter la Bande de Gaza pour une vie meilleure, sous la houlette de l’Autorité de l’émigration créée par le ministre israélien de la Défense.

Un dialogue avec les autorités indonésiennes a précédé la mise en oeuvre de ce projet pilote. Etant donné qu’Israël n’entretient pas de relations diplomatiques officielles avec l’Indonésie, le plus grand pays musulman du monde, il a été nécessaire d’établir un canal de communication entre les deux pays.

Depuis le début du mois, 1 000 habitants ont quitté la Bande de Gaza, et 600 autres devraient partir cette semaine. Depuis le début de la guerre, 35 000 Gazaouis ont quitté définitivement la Bande de Gaza.

Ceux qui ont déjà quitté Gaza sont principalement des personnes nécessitant des soins médicaux et leurs familles, des détenteurs de double nationalité et des personnes possédant un visa de séjour dans un pays tiers. La veille de leur départ, ils sont rassemblés en un point de regroupement avant d’être transférés au poste-frontière de Kerem Shalom, où ils sont soumis à un contrôle du Shabak. Une fois le contrôle terminé, ils poursuivent leur voyage vers le passage de Rafah, le pont Allenby ou l’aéroport Ramon.

Avant leur départ, il leur est précisé que s’ils quittent leurs foyers, il n’est pas certain qu’ils puissent y revenir en raison de la situation dans la bande de Gaza.